Le film s’inspire de faits réels, le meurtre d’Ihsane Jarfi en avril 2012 à Liège.
Comme l’a précisé le réalisateur lors de l’échange avec les élèves : « dans le monde actuel, les images sont plus fortes que les mots »…. Alors c’est certain, le film a chamboulé bon nombre des spectateurs et une poignée d’élèves sont sortis pour respirer pendant la deuxième partie difficile à supporter, il faut le dire. La violence crue est mise en scène et on accompagne le calvaire du héros, Brahim, pendant cette terrible nuit.
« Ça m’a touchée, dans ma religion on doit tout cacher, on ne peut pas parler de ça », nous confie une de nos élèves à l’issue de la rencontre.
La volonté du réalisateur est en effet de s’adresser aux jeunes et l’échange qui a suivi la séance a permis de mieux comprendre et de s’interroger sur les enjeux de cette fiction.
Il est des expériences cinématographiques qui vous marquent probablement pour longtemps, surtout quand on a 17 ans. Merci à Nadil Ben Yadir et aux Grignoux d’avoir permis aux élèves de vivre cette expérience.
